Ah, cette petite voix que bon nombre d’entre nous entendent trop souvent : « tu n’y arriveras pas », « c’est pas fait pour toi », « tu vas être ridicule » … et bien d’autres choses encore !
Cette partie de nous toujours prompte à nous freiner, nous dissuader de tenter quoi que ce soit de nouveau, est notre critique intérieur. Comme tous nos mécanismes inconscients, elle est bien difficile à dompter, et si elle se fait trop envahissante, elle peut nous conduire à une forme d’inhibition, nous bloquer.
Notre critique se trouve logé dans la partie la plus ancienne et la plus profonde de notre inconscient : le cerveau reptilien, celui qui gère tous nos mécanismes liés à la survie, et tous nos instincts primaires associés. Ce qui anime notre critique c’est donc la peur : peur de nous voir prendre des risques trop importants, qui nous conduiraient dans des situations de grande vulnérabilité. Car il faut bien comprendre que notre inconscient a toujours de bonnes intentions pour nous, même si cela ne nous parait pas toujours évident au premier abord ! Notre critique est donc avant tout notre protecteur.
S’il est trop envahissant, on a donc tout intérêt à le calmer … bref, qu’il nous « lâche un peu la grappe (ou la bride) ! ». Ce changement passe par une sorte de négociation avec lui, visant à mettre en place une collaboration positive. Pour cela, une belle séance d’hypnose permet d’aller à sa rencontre, de lui parler, et de refaire de lui un protecteur vigilant mais apaisé.
AVR
2019